20 avril 2010

un peu comme moi

Il arrive cet instant-là où tout fout le camp, ils disent le point de non-retour, toi tu te saoules dans le hamac de ton voisin en braillant le dimanche parce que tu n'as pas hâte au lundi matin. Tu as écrit partout sur tes miroirs qu'on a juste une vie à vivre pis tu m'as envoyé une carte-postale la semaine passée peut-être qu'on est en train de la gaspiller cette vie-là, hen? pis c'était pas signé mais je savais tellement que ça venait de toi. Des fois tu parles avec des images partout des images je suis à la fenêtre pis je regarde par la fenêtre pis je trouve donc ben que ça a l'air cool dehors mais je reste en-dedans pis je regarde par la fenêtre pis des fois même je pleure vraiment fort mais je reste là parce que de toute façon, dehors y pleut. Je t'ai croisé hier devant le Jean Coutu, tu as souri pis tu as ri pis tu as raconté des choses du quotidien genre qu'il te manquait du savon à vaisselle pis de la bouffe pour ton chien. Tu avais l'air bien, malgré ça malgré tout ça. Mais juste avant de partir, tu m'as dit t'es donc ben blême crisse pis fuck oui, tellement.

2 commentaires:

Ça risque pas de m'intéresser mais dis-le quand même...