22 septembre 2010

je suis Hugo Dumas

J'ai écouté quelques séries depuis le début de la saison et je dois avouer que:

Les Rescapés; c'est bien fait et intriguant, mais c'est trop écrit on dirait, c'est trop travaillé. On sent la mise en place et ça me gosse. Guylaine Tremblay est vraiment bonne par exemple.

Mauvais Karma; c'est plate en criss. Hélène Bourgeois-Leclerc, je suis pas capable de lui voir la face, elle est trop laite. Les personnages sont trop caricaturaux, les situations trop grotesques. J'm'en sacre.

Les Parent; c'est vraiment pas drôle. En fait, Anne Dorval est drôle, mais comme elle est drôle TOUT le temps (même en chiant je suis certain), ça ne veux absolument rien dire sur la qualité de l'émission. Les situations sont tellement dulls, je comprends pas le buzz.

Prozac; j'aime beaucoup ça. C'est pas facile de faire rire avec un sujet comme la dépression, mais ils réussissent vraiment adroitement à le faire. Et c'est pas juste drôle non plus, il y a des moments vraiment touchants. J'ai vraiment un préjugé favorable pour Patrice Robitaille, Isabelle Blais et Martin Laroche, mais je dois avouer que je les trouve très bons, très jsute. Idem pour François Létourneau, que je trouve normalement inégal, mais qui s'en sort très bien dans ça.

6 septembre 2010

le party qui tue

Ouin, vendredi, on avait un party. Avec tout le monde; la non-blonde, l'autre-fille, moé, pis un dude-x.

Innocemment, j'avais des ben grosses attentes; je me suis trimmé le pubis, j'ai acheté des nouvelles capotes (celles qui twistent pour plus de plaisir) et j'ai même lavé des draps en me disant que j'allais fort probablement ramener l'autre-fille pis qu'on allait faire du beau sexe qui twiste.

Esti que ça s'est pas passé de même!

Le party, c'était plate. On se parlait pas trop, on avait peur que la non-blonde pis son ami-lourd nous pogne à avoir trop de fun pis se doutent de quelque chose. Alors on prenait nos distances. C'était complètement contre-nature, mais bon, on voulait limiter les dégâts. Je me disais que la non-blonde allait finir par décrisser (elle travaillait tôt le lendemain) et qu'après ça on pourrait avoir plus de fun l'autre-fille pis moé.

À un moment donné, j'ai croisé la non-blonde et le dude-x, un gars ben smath de la job nouvellement célibataire, sur le ptit balcon à jaser. Je me dis; "Nice, ils vont peut-être se pogner!", ce qui faciliterait les choses quand même. Je retourne donc avec les autres, je me fais discret pour qu'ils se sentent à l'aise tsé, et finalement ils viennent nous rejoindre un peu plus tard. Ok fine.

Mais là, pas longtemps après, je retourne me chercher une bière, ma 4e genre, et, en passant, qu'est-ce que je vois pas sur le ptit balcon? L'autre-fille et dude-x qui s'embrassent...

Nos regards se croisent, je dois avoir une face de surprise totale/déception amère, et je me détourne sans demander mon reste, pogne ma bière et cours rejoindre les autres.

Je capote, je me trouve cave, je me trouve naïf, je me dis "Ben sûr criss d'innocent qu'elle veut rien savoir de toé, t'es juste de la marde!". Je suis incapable d'enlever l'image des deux qui s'embrassent de ma tête. Je suis incapable de faire semblant d'avoir du fun. Il est proche de 11h, alors j'en profite donc pour dire "Je vais aller me chercher d'autres bières avant que le dep ferme" et je décrisse en douce maudire ma naïveté tout seul chez moi en écoutant des tounes tristes.

4 septembre 2010

L'autre fille

On se parle sans arrêt sur facebook.

Je capote dessus ben raide, comme un ado (je l'ai déjà dit dans l'autre post, mais je le répète ok?). Je pense à elle tout le temps (ok, souvent), je me fais des playlists de love songs (avec Mandy, I Want to Know What Love Is, Don't Cry et Love Bites genre) et je nous imagine en amour comme des fous, à faire des trucs d'amoureux et de fous.

Mais c'est délicat, parce que la non-blonde c'est une de ses bonnes amies finalement. Elle se sent mal, se sent cheap. Elle dit rien, mais elle dit tout en même temps. Elle veut pas se commettre, mais elle me confirme plein de trucs par ce qu'elle ne dit pas.

On parle, sans arrêt on parle. Jusqu'à s'endormir devant son laptop. Je me trouve cute. Je la trouve encore plus cute. Belle même, je la trouve belle.

L'autre soir, à 2h du matin, je lui ai envoyé un haïku. J'ai jamais fait ça de ma criss de vie, envoyé des haïku à une fille cute. Ni aucune criss de sorte de poème d'ailleurs.

Mais tsé, elle, je le sens que c'est spécial, je le sens qu'il y a quelque chose de plus qu'avec toutes les filles que j'ai rencontrées depuis 10 ans.

Mais, évidemment, c'est fucking compliqué à cause de l'autre, de la non-blonde qui, évidemment!, en voulait plus. Même si j'ai toujours été ben clair sur le fait que je ne voulais pas de blonde, que je n'étais pas en amour, et même si elle me disait que elle non plus, évidemment, c'était de la marde. Elle était amoureuse de moi, pis elle préférait notre relation slaque que rien du tout. Mais quand je lui ai dit que c'était fini, qu'on était mieux de plus se voir, BANG!, là les vraies affaires ont sorties. Damn de criss...

UPDATE de vie

1. J'ai un nouveau chien. Il s'appelle Bruce Wayne et il est très cute. C'est un boston terrier, comme Mina, mais Mina l'aime pas beaucoup. Elle déteste les autres chiens, Bruce comprit. Mais ça commence à se placer.

2. Je ne fréquente plus la non-blonde. Après 8 mois, j'en suis venu à la conclusion que ça menait à rien. Même si le sexe était de mieux en mieux (il a toujours été bon), je sais pas. Il y avait quelque chose de machinal dans notre relation. Et c'est surtout parce que...

3. ...j'ai un méga-kick sur une de ses amies. Pour être fair, c'est une collègue de travail aussi (on travaille tous à la même place tsé), alors c'est pas comme si je l'avais rencontré par elle. Mais quand même, c'est délicat. Depuis 3 semaines, on se chat comme des mongoles sur Facebook, on est mal à l'aise à la job, etc. C'est trop cute, j'ai l'impression d'être un ado.

4. Le reste c'est de la marde, comme d'hab.

23 juin 2010

sexe à New York

En fin de semaine, je vais à New York. Je vais rejoindre une fille que j'ai rencontré à Vienne. Une fille très nice, trop nice.

Quand on s'est rencontré à Vienne, c'était parfait. Comme dans "Before Sunrise", sauf qu'on avait une semaine au lieu de juste une nuit. Pour des raisons X difficiles à expliquer, on a pas couché ensemble.

Mais quand elle m'a dit qu'elle allait passer quelques jours à New York à la fin juin, j'ai pas pu résister. New York, c'est trop proche dans le fond. Comparé à Vienne anyway.

Je vais partir un peu plus de 24h. J'ai une chambre seul. J'espère qu'on va fourrer.

22 juin 2010

je lis pas, mais je fourre

J'étais un peu chaudasse en sortant de chez un chum. J'avais le goût de continuer à boire, mais j'avais surtout le goût de fourrer. Il était pas tard, genre 22h30.

J'envoie un texto à une fille de la job que je trouve cute depuis 2 ans et qui reste dans le coin. J'attends pendant 10 minutes qu'elle me réponde en marchant sur Mont-Royal, mais rien.

Comme j'ai vraiment le goût de fourrer, je renvoie le même texto, qui devait dire un truc du genre "J'ai le goût de prendre un verre. Tu fais quoi?" à une autre fille cute de la job. Celle-là, j'ai déjà couché avec, il y a  2 and peut-être, mais depuis plus rien.

Après un autre 10 minutes, toujours pas de réponse, ni de l'une, ni de l'autre. Fuck. Pis je suis rendu au métro. D'la marde debords, je vais aller me crosser chez nous.

En sortant du métro, je reçois finalement un texto de la première qui me dit qu'elle boit dans un parc. Je lui demande si elle boit seule, tsé, pour savoir si elle va m'inviter à la rejoindre. En attendant sa réponse, je marche en direction de chez nous en me disant que je vais avoir le temps de prendre une douche et de me raser les couilles avant de ressortir si jamais elle finit par m'inviter.

Mais non, elle ne me répond jamais en fin de compte. Je me suis donc crossé en regardant de la porn sur mon Macbook et en faisant bien attention de ne pas le souiller.

Revenu à la job, j'envoie un courriel à la 2e fille, et je lui demande si elle a changé de numéro de cell. Je lui explique que je voulais l'inviter à prendre un verre, mais que j'ai jamais reçu de réponse de sa part. Elle était dans le bois, son cellulaire marchait pas. Mais "on se reprend bientôt ok? L'été c'est faite pour boire!!"

Et moi je lis entre les lignes : "L'été c'est faite pour fourrer."

(Faut dire que la dernière fois, ça avait fait exactement ça; je l'avais invité à la dernière minute à prendre un verre un vendredi et on avait finit ça chez elle à fourrer comme des bons. C'était vraiment pas mal en plus comme baise, alors yeah! on remettra ça certain bebé!)

Max Richter : On the Nature of Daylight

Wow.

Je viens de découvrir ce compositeur-là et je capote ben raide. C'est tellement beau, touchant et pas kétaine. La musique "classique" contemporaine est souvent soit trop expérimentale/avant-gardiste/post-moderne/whatever, soit trop "néo-quelque-chose" pour être vraiment intéressante. Mais là, Max Richter touche quelque chose d'intrinsèquement sensible, sans passer par des arrangements overly mélo ou minimaliste/répétitif faciles.

Comme je disais; wow.

21 juin 2010

Les amours imaginaires

Ouais, c'est vraiment bon. J'avais moyennement aimé le premier film de Xavier Dolan, J'ai tué ma mère, mais celui-là m'a vraiment plu. Moins dramatisé, plus "vrai" entre guillemets. Les dialogues sont savoureux, grinçants. Le rythme est soutenu, poétique, mais comique, presque absurde par moment.

L'univers over-hipster, que je prends au second niveau, est hilarant dans son exagération. Dolan se permet de rire de cette mode à laquelle il participe avec un détachement appliqué (comme dans la réplique "C'est pas parce que c'est vintage que c'est beau", que son personnage lance à son amie qui vient de se faire comparer à une femme au foyer des années 50 avec sa robe).

Chaque moment un peu sentimental nous est propulsé au visage dans un slow motion presque épuisant, mais encore là, l'exagération du procédé lui donne tout son sens. Ces deux amis sont perdus dans leurs fantaisies, dans leurs rêveries romantiques et, même s'ils se peignent comme d'indécrottables cyniques, il ne rêvent que de l'amour parfait, l'amour sublime, l'amour imaginaire. À leurs yeux, chaque geste de l'être aimé prend une dimension surréele, presque divine.

Les amours imaginaires, c'est beau, c'est drôle, c'est touchant, mais sans vraiment essayer, juste parce que Xavier Dolan réussit à traduire un état d'esprit universel en images, en images fortes et soignées.

Pis en plus, les posters sont vraiment trop beaux.

j'ai pas grand chose à offrir

C'est le constat auquel je dois faire face. Aux demandes d'une fille, aux attentes d'une fille, j'ai vraiment pas grand chose à offrir. Contrairement à d'autres, je cherche pas de complément à ma personne. Je me sens complet par moi-même, je n'ai pas l'impression qu'il me manque quoi que ce soit. Du moins, s'il me manque quelque chose, c'est pas un couple qui va me l'apporter ce quelque chose hypothétique-là.

Quand la fille me dit "Je me retiens, parce que j'ai peur de rentrer dans un mur", je lui réponds "Tu fais bien, parce qu'un mur, c'est pas mal juste ça que je peux t'offrir". Ça pis fourrer de temps en temps.

On peut dormir collé aussi, mais si mon chien est là, j'ai pas vraiment besoin de toé. Mais tu peux rester pareil, du moment que tu dors pas sur mon bras. Parce que je fais de la basse pression tu vois, et j'ai les membres qui s'engourdissent facilement.

Ah ouin, pis demain, embrasse moi pas avec ton haleine dégueue du matin ok?

Pis parle moi pas pendant que je gosse sur Facebook en buvant mon café ok?

Ah pis, décrisse don tout suite finalement.

16 juin 2010

kicks de tennis

Avec Wimbledon qui arrive, je recommence à avoir des érections en pensant à des joueuses de tennis qui courent, frappent, suent et crient. C'est un fantasme assez courant je crois, de vouloir se taper une fille qui pourrait te casser la gueule. Faut dire que les joueuses de tennis sont particulièrement sexy normalement, avec leurs jupes courtes et leurs corps fermes (j'exclue évidemment de ce constat Kim Clijsters, qui n'est pas assez tight, et Justine Hénin, qui est laite que le criss).

Voici donc, sans ordre particulier, mes kicks de tennis pour cette année.

ARAVANE REZAI
La nouvelle coqueluche française, trop fucking cute. Elle ressemble vaguement à une ancienne collègue de travail avec qui j'ai couché une couple de fois il y a 2 ans. C'était des bonnes baises quand même, d'où l'attrait pour Rezai I guess.



MARIA SHARAPOVA
Ben là, je pense que c'est assez évident, non? En même temps, elle fait vraiment exprès pour être dans nos fantasmes, ce qui, normalement, devrait me turner off. Mais non, ça fonctionne. Crissement même. Elle a l'air d'avoir un sale caractère en plus, et moi, les sales caractères, j'aime ça.



SAMANTHA STOSUR
Normalement, c'est pas trop mon genre de filles, mais elle a tellement de chien cette fille-là que ça m'attire. Elle ressemble un peu à Laura Linney je trouve, et Laura Linney j'ai un gros kick dessus. Par ricochet donc, j'ai un kick sur Stosur aussi.



CAROLINE WOZNIACKI
Les p'tites blondes qui ont l'air d'avoir 12 ans, moi je trouve ça hot. Comme disait Christian Bégin hier au Cabaret insupportable : "Les p'tites filles de 12 ans, pas de poil pas de téton, c'est hot!".


ROGER FEDERER
C'est pas une fille, mais criss, Roger Federer c'est tellement un gentleman que s'il me faisait des avances, je dirais oui c'est sûr. (J'ai toujours trouvé ça louche les gars qui trippent à fond sur un athlète. Y'a quelque chose d'homo-érotique non-assumé là-dedans qui m'énarve. Alors moi je l'assume avec Roger.)