l'Ex crosseur mais trop encore cool quand même

Je paye 200 piasses par mois à la Polonaise un peu beaucoup surtout à cause de lui. Je l'ai aimé comme une crisse de folle, tsé pas une folle cool, une crisse de folle qui réussit à effacer des messages sur le répondeur et à avoir accès au inbox pour fouiller lire trouver des indices qui confirment les doutes, les crisses de doutes, y'a rien de pire pour une crisse de folle. Là tu te dis coudonc arrête de sacrer pis je réponds ok.

Il a une nouvelle blonde, ça fait longtemps. Au moins, il est resté crosseur et il a continué à frencher ses amies et à pogner le cul de sa soeur pis sûrement de sa mère aussi, la soeur pis la mère de sa blonde, tu suis?

Je l'ai rencontré hier, en rentrant presque paisiblement, le ciel bleu, des petits nuages blancs, une bonne toune sur repeat, je dansais je dansais presque comme paisible tsé, quand ça va bien.. Je l'ai vu de loin, sa démarche de yo latino genre bolivien, j'ai pensé regarder par terre ou changer de trottoir ou rentrer dans le magasin mais non fuck trop tard.

lui : no fuckin way, shit Anna.. ça va?

Je dois être rouge comme genre fuckin trop rouge.

moi : heu ouais shit, ça va, toi?

Pis tsé, première chose que je me dis c'est man, je le trouve encore SO hot, y'a comme quelque chose qui se dégage de ce gars-là comme le sexe ou un charme de latino genre, ouais c'est ça, du charme qui te pogne comme par en-dedans pis qui donne envie de crisser ta vie là pis de partir tu sais pas où mais partir avec lui pour toujours, encore esti, après 10 ans.

lui : quoi de neuf, qu'est-ce que tu deviens, je lisais ton blogue un peu, t'a rencontré un Brésilien fuck Anna, t'es trop accroc aux latinos..

moi : ah, ahahaha non non, c'était pas un Brésilien, il trippait sur le Brésil mais il était québécois genre.

lui : Tu serais trop heureuse là-bas, au Brésil..

moi : je l'sais, tu me l'as déjà dit.

lui : On y est allé avec ma blonde, deux mois.. pis c'était trop chill man, les chicks sur la plage pis l'alcool pis oooh fuck, je suis trop nostalgique.

moi : ouais moi aussi, moi aussi..