10 avril 2010

deux c'est bien mais des fois, un c'est mieux

Je me suis couchée très tard et je me suis réveillée très tôt. J'ai bu un café trois sucres, j'ai mangé deux tranches de pain brun toastées au beurre de pinotte, j'ai écrit une liste grande comme ça de livres que je voulais voir que je voulais peut-être lire un peu ou au complet, je le sais pas trop encore. Y aller en vélo, c'est facile, ça descend la rue, la côte Berri ça descend, le vent dans mes cheveux blancs, un écouteur même si c'est défendu par la loi, un écouteur et Indochine que je chante en bécyclant même si ça donne l'impression d'être folle. Pis les mille livres à la très grande bibliothèque, vous pouvez juste en emprunter 15 qu'elle a dit la madame pas sympatique. Pis ça m'a fait sacrer un peu parce que j'avais pas envie de choisir, je les voulais tous, je les voulais tous sur mon divan et je voulais pouvoir choisir - arrêter ou continuer à tourner les pages. Finalement, j'ai laissé la traduction de Miranda July parce que ça doit être mieux en anglais même si je comprends pas tout pis j'ai laissé ceux de Sophie Calle aussi, j'y retournerai.

Il y a des jours comme ça, je traînais mon vélo sur Ste-Catherine que je trouve laide tellement laide avec les junkies pis les sexshops pis les trous dans la rue pis les grillages pour empêcher de passer. Toute seule avec ma musique, j'ai croisé des filles plus belles que moi sauf que je me trouvais cool quand même, pis j'ai rencontré ce gars-là par hasard t'as trop l'air heureuse pis dans ta bulle qu'il a dit t'es en amour? pis j'ai ri en crisse trop trop pas. Sauf que ouais, j'étais heureuse avec mes 15 livres dans mon gros sac-à-dos lette pis mes billets pour Malajube pis mes deux bouteilles de Dão.

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