29 mai 2010

Il y a des journées où je ne pense plus trop à toi mais j'y pense encore un peu, à cause d'une toune dans mes oreilles que j'aime encore je ne m'écoeure pas elle me rappelle les froides journées d'hiver où ça glissait dans l'escalier avec la clé de ton appart dans mon poing fermé bien fort je la tenais comme un trésor et j'écrivais dans ton miroir je collais des choses sur ton mur je me photographiais les seins nus dans la cabine du métro jean talon je visitais frénétiquement mon inbox rose dans l'attente de ta réaction tu m'avais répondu Je pense que je suis en train de tomber en amour avec toi et le bonheur devant l'écran et l'amie devant mon bonheur shit c'est intense.

Un matin on s'est réveillé toi sûrement avant moi et ce matin-là tu as pensé à demain sans moi. Tu n'as pas pleuré. Tu m'as demandé de partir mais pas avec ces mots-là. J'ai essayé de revenir mais le dépanneur fermait à 9h Je suis un salaud, braille pas pour moi j'ai sûrement dit va chier gros cave pis quand tout le monde a débarqué à lionel groulx pis que je me suis retrouvée toute seule dans le wagon, j'ai braillé un peu même pas fort parce que j'aimais ça prendre le métro jusqu'à Saint-Henri.

J'ai lu une critique de Rose Amer sur Salon Double l’écriture dans ce roman cherche à résister à l’oubli pis c'est la même chose ici - j'écris pour résister à l'oubli.

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