Tu as fait le sourire que j'emporte et tu lui as donné un nom, je veux dire mon vrai nom caché qui n'est pas mon nom civil, je veux parler de mon nom secret que personne ne connaît exceptés toi et moi, mon nom profond comme une blessure à cause de la douleur d'être soi-même et rien de mieux..
(...)
Mais, c'est bizarre, on dirait que je parle de quelqu'un d'autre, d'un pur étranger sans visage et sans émotions. Quand je pense que, tout enfant et tout morveux que j'étais, je me demandais sérieusement c'était quand, "bientôt", et si c'était sérieusement loin, "quelque part", j'ai presque envie de brailler. Quelque part, c'est n'importe où, et bientôt, c'est n'importe quand.
- Sylvain Trudel, Du mercure sous la langue, 2001
- Sylvain Trudel, Du mercure sous la langue, 2001
Ouiiiiii!
RépondreEffacerman, j'ai lu dans le bus. Je lis jamais dans le bus. C'est bon en tabarouette ce livre-là.
RépondreEffacerLire dans le bus ça donne trop mal au coeur.
RépondreEffacerHabituellement, je regarde par la fenêtre.
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